Premiers pas en ski de fond

samedi 30 janvier 2010

Depuis que mon (gros) reflex a été importé à Oslo, j'ai pu faire quelques photos... Je vais commencer par le ski de fond.

Commençons par le commencement : quand j'ai été loué mes skis de fonds, un gentil monsieur m'a dit que je devais mettre de la wax frictionnelle sur mes skis. Pourquoi donc ? Excellente question, merci de l'avoir posée. En gros, quand j'ai fait du ski de fond pour la première fois, la semelle du ski avait des sortes de petites dents pour qu'ils glissent dans un sens mais pas dans l'autre (comprenez par là pour ne pas avoir de problème dans les montées). Ici, tout le ski est lisse comme une peau de fesses. On doit alors mettre de la wax frictionnelle sur la moitié du ski pour qu'il glisse moins dans les montées.
J'avais acheté le matos, donc pas de problème, je mets la wax sur mes skis. Par contre, les skis qu'une aimable chinoise avait prêtée à Aurélie était du genre "impeccable tout neuf". Etant donné que pour mettre de la wax, la première opération est de frotter les skis énergiquement avec un côté rugueux d'une "éponge", créant ainsi des belles petites stries dans les skis, j'étais middle chaud de le faire sur les skis tout neufs.
Ce qui nous pousse à la première descente. Vous vous en doutez, bien que je ne sois pas sexiste, la fois où ce sera une fille qui se lancera en premier vers l'inconnu n'est pas encore venue. Sauf si elle se promène avec deux uzis et une énorme paire de seins évidemment. Je m'élance donc dans la première descente. Physique élémentaire, mon coefficient de frottement est bien plus grand que celui de madame vu qu'elle n'a pas de wax frictionnelle. J'entends alors un "avance !", juste après quoi je vois deux petits skis qui arrivent à ma hauteur, suivis d'un "Ouch" accompagnant un arrêt brutal de ceux-ci. Vous l'aurez compris, elle aura mal à ses fesses pendant la première heure de ski de fond.
Viens alors la partie marrante... On trouvait que ça montait quand même vachement. Ou plutôt que ça montait tout le temps et que ça descendait rarement. On se dit quand même un moment donné que la descente sera quand même vachement grande, étant donné qu'on voyait quand même quelques peyes qui descendaient vachement vite. Je tuerai le suspens ici en vous disant qu'une fois arrivé en haut, "the shortest way to the T-ban is where you are coming from" (pour ceux qui sont fâchés avec l'anglais : "Le métro le plus proche, c'est d'où vous venez..."). Allez, il ne lui aura fallu que deux gamelles pour se arriver à délivrer un ski de fond de qualité (et ceci est sans ironie aucune,... elle faisait ça tellement bien que je ne voulais pas faire de pause et risquer qu'elle perde du niveau).
La suite des aventures dans les prochains posts...






Je vous présente quand même en star guest Martin qui est au centre. En gros, le type ne comprend pas comment des gens peuvent aller au McDo, il mange blindax de riz et toujours très sainement. Of course, il fait plein de sports. Is he real ? Excellente question...

0 commentaires: