Visite du port & co

samedi 30 janvier 2010


Visite du port... Jamais crû que ce serait aussi difficile d'arriver à un port. En gros, on part avec l'idée "Bah on regarde sur la carte la station de métro la plus proche de l'eau et on y va". Le concept paraît logique, la réalisation n'est pas toujours aussi évidente. En gros, on a réussi à se retrouver sur une sorte "d'île" entourée par une autoroute (comprenez par là : je passe la passerelle, je fais le tour du bâtiment qui est énorme et puis je repasse cette même passerelle). On arrive finalement nez-à-nez avec l'Opera (il faut avouer qu'il claque bien),... et des bateaux de croisières. Ok, c'est sexy mais nous ce qu'on voulait c'était les beaux bateaux à voile. Bref, on se dit qu'on ferait bien de regarder dans le guide touristique.


Il faut avouer que ça a de la gueule quand même... Pour rappel, il est bien 16h00, pas plus tard. On a tous les jours droit à un magnifique couché de soleil, suivit d'un immense coup de pompe une ou deux heures plus tard (on a l'impression qu'il est minuit... on check la montre "Ah c'est bon, il est 18h, on doit encore tenir 4h debout).


Heureusement que j'ai un frère qui touche un peu sa croute en photo et qui m'a dit un jour que quand on faisait du contre-jour, il fallait mettre un flash (non je vous montrerai pas les photos où on est tout noir !)






Musée du prix Nobel. On pose l'oreil sur le téléphone à l'entrée en se disant qu'Obama a sûrement fait le même bête photo avec le même sourire bête (pas sûr qu'il a tiré la langue par contre). Ceci dit, l'entrée payante nous a fait repoussé la visite à une autre fois.




Non ce n'est pas le soleil qui revient. Tout simplement des photos du lendemain classés dans ce post, listé par ordre chronologique.






Quand on arrive à Oslo, après une semaine on se rend demande une chose : "Mais qu'est-ce que je fous ici ?" Il faut dire que la bière à 5-6€ fait mal au fion (si je peux me permettre), la bouffe bien chère, le soleil qui pointe son nez que quelques heures par jour... On m'a alors dit "Mais pour les paysages voyons."

Et il faut dire qu'en cherchant on trouve des trucs cool. Le ski de fond (je vais peut-être même récupérer une condition physique), les paysages qui sont quand mêmes vachement beau, la luminosité du soleil accentuant le tout. Et puis pas mal de trips sont prévus : Copenhague le week-end prochain, république tchèque,... en gros, voyager dans une capitale européenne pendant un week-end coûte presque aussi cher que rester un week-end à Oslo : ça donne envie de voyager (ou comment avoir la positive-attitude).

En espérant que vous avez aimé les quelques posts, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !

Visite du musée de la résistance et la forteresse d'Akershus

On était plutôt étonnés de voir le musée de la résistance en Norvège. Comme dirait l'autre "Je n'étais même pas sûre qu'ils ont participé à la guerre"... Et pourtant si ! Allez vous serez sans doute moins inculte à la fin de cet article. Je vous raconte les choses qui m'ont marqué.



Etant donné ma culture artistique médiocre, je ne connais pas Edvard Munch. Il a l'air assez balaise en Norvège puisqu'il y a un musée à son nom à Oslo. Anyway, ce tableau est "Le Semeur", symbole du peuple norvégien qui "construit la paix envers et contre tout". Un beau blabla quoi, mais je le trouvais assez balaise.


Invasion de la Norvège par les Allemands le 9 avril 1940. Les fusils sont sencés representer une croix nazie, mais je me dis que le type avait un peu bu quand il a voulu faire la forme. Et vous pouvez voir un papier au bout d'une baïonnette, qui est en fait l'ultimatum allemand au gouvernement norvégien.





Comme la plupart des pays, la Norvège ne s'est évidemment pas rendue directement. Il faut savoir qu'ils ont quand même explosé le gros Cruiser allemand, apparement un des joujou préféré d'Hitler. Le sud a très vite perdu, le Nord a tenu un peu plus longtemps. Dans tous les cas, c'est le 10 juin que roi embarque pour l'Angleterre en capitulant. Evidemment, il va continuer son combat de là-bas.




Pour ce qui est de la suite, la deuxième guerre se ressemble plus ou moins dans tous les pays. Résistance, camps de concentration, torture,... rien de très fun. Comme faits marquants, on peut noter que des soldats étaient envoyés en Angleterre pour être entraînés et ensuite revenir en groupe commandos pour mener des opérations de sabotage.

Une des choses les plus remarquables, et qui explique sans doute le protectionnisme norvégien et leur volonté de pouvoir vivre en quasi-autarcie, est un petit graphique qui montre l'évolution des apports journaliers moyen par habitant. My bad, je ne l'ai pas pris en photo mais je vous donne le résumé : 2.700 calories par jour en 1941, 2.000 en 1942. Evidemment, gros rassionnements, chaînes devant les magasins à la communiste. Je sais qu'il y avait la même chose dans les autres pays mais je ne crois pas que ce soit si fort. Dans tous les cas, un quart de leur calories provenait de produits laitiers et dérivés en 1940, et sont inexistants en 1941. Ils étaient également complètement dépendants niveau sucre, avec 100% du sucre consommé importé. Ceci était le petit moment économie. Mais étant donné qu'ils avaient consacrés une partie de leur musée rien qu'à ça, je me suis dit que ça devait sans doute avoir une certaine importance.

Si votre QI n'a certainement pas augmenté lors de la lecture de cet article, j'espère quand même que vous avez fait quelques connexions synaptiques sympathiques...

J'oubliais... Quelques photos de la forteresse d'Akershus (en changeant une lettre, on peut tomber sur un joli truc). En gros, forteresse du Moyen-Âge rénovée au temps des lumières dans le style français, ça donne un style assez sympathique. Malheureusement, c'est plus ou moins difficile d'avoir une photo avec du recul avec toutes les habitations autour et les grands murs. J'essaierai d'avoir quelque chose de mieux cadré la prochaine fois.







Premiers pas en ski de fond

Depuis que mon (gros) reflex a été importé à Oslo, j'ai pu faire quelques photos... Je vais commencer par le ski de fond.

Commençons par le commencement : quand j'ai été loué mes skis de fonds, un gentil monsieur m'a dit que je devais mettre de la wax frictionnelle sur mes skis. Pourquoi donc ? Excellente question, merci de l'avoir posée. En gros, quand j'ai fait du ski de fond pour la première fois, la semelle du ski avait des sortes de petites dents pour qu'ils glissent dans un sens mais pas dans l'autre (comprenez par là pour ne pas avoir de problème dans les montées). Ici, tout le ski est lisse comme une peau de fesses. On doit alors mettre de la wax frictionnelle sur la moitié du ski pour qu'il glisse moins dans les montées.
J'avais acheté le matos, donc pas de problème, je mets la wax sur mes skis. Par contre, les skis qu'une aimable chinoise avait prêtée à Aurélie était du genre "impeccable tout neuf". Etant donné que pour mettre de la wax, la première opération est de frotter les skis énergiquement avec un côté rugueux d'une "éponge", créant ainsi des belles petites stries dans les skis, j'étais middle chaud de le faire sur les skis tout neufs.
Ce qui nous pousse à la première descente. Vous vous en doutez, bien que je ne sois pas sexiste, la fois où ce sera une fille qui se lancera en premier vers l'inconnu n'est pas encore venue. Sauf si elle se promène avec deux uzis et une énorme paire de seins évidemment. Je m'élance donc dans la première descente. Physique élémentaire, mon coefficient de frottement est bien plus grand que celui de madame vu qu'elle n'a pas de wax frictionnelle. J'entends alors un "avance !", juste après quoi je vois deux petits skis qui arrivent à ma hauteur, suivis d'un "Ouch" accompagnant un arrêt brutal de ceux-ci. Vous l'aurez compris, elle aura mal à ses fesses pendant la première heure de ski de fond.
Viens alors la partie marrante... On trouvait que ça montait quand même vachement. Ou plutôt que ça montait tout le temps et que ça descendait rarement. On se dit quand même un moment donné que la descente sera quand même vachement grande, étant donné qu'on voyait quand même quelques peyes qui descendaient vachement vite. Je tuerai le suspens ici en vous disant qu'une fois arrivé en haut, "the shortest way to the T-ban is where you are coming from" (pour ceux qui sont fâchés avec l'anglais : "Le métro le plus proche, c'est d'où vous venez..."). Allez, il ne lui aura fallu que deux gamelles pour se arriver à délivrer un ski de fond de qualité (et ceci est sans ironie aucune,... elle faisait ça tellement bien que je ne voulais pas faire de pause et risquer qu'elle perde du niveau).
La suite des aventures dans les prochains posts...






Je vous présente quand même en star guest Martin qui est au centre. En gros, le type ne comprend pas comment des gens peuvent aller au McDo, il mange blindax de riz et toujours très sainement. Of course, il fait plein de sports. Is he real ? Excellente question...

I'm getting used to it...

dimanche 24 janvier 2010

Je ne m'étais pas rendu compte que ça faisait onze jours que je n'avais plus rien posté... Et à nouveau plein de choses se sont passées en 11 jours, et parler de tout ferait un post à ralonge 2.0. Je vais donc essayer de diviser en plusieurs parties.

Académique

Organizational learning est officiellement le cours le plus chiant auquel j'ai eu la joie d'assister. C'est à ce moment là qu'on regrettre les 20% de participations... En gros la femme nous a rappelé les consignes qu'elle avait donné au cours précédent pendant 2h, puis elle a un peu parlé du cours. Ca semblait intéresser les blondes à droite, mais j'avoue que je préférais sélectionner les photos pour le petit slideshow Solvay sur le site du cercle (plus d'infos là-dessus dans la suite du post).

Deux de mes cours sont devenus vachement intéressants. Je parlerais en premier lieur de Applied Valuation. En gros, j'ai complètement représenté Solvay et tout le talent comptable y afférent. J'ai même eu l'occasion de donner un exemple de DTA (toi qui n'est pas à Solvay ou qui n'a pas encore eu le cours d'Advanced accounting, cette information va te sembler étrange) au prof qui oubliait son "exemple fétiche" d'années en années. En gros, faire la grande gueule en cours c'est encore cool, maintenant on est avec des Norvégiens qui ont l'air de bien représenter. Par contre, pas du tout le même spirit "We get to work as soon as we can". "Hop hop hop, minute papillon !"

On enchaîne avec le cours de leadership.

  • Professeur : "Où peut-on trouver les écrits les plus anciens parlant de leadership ?" 
  • Blonde 1 : "Dans les livres de guerre monsieur" (pour info, la session parlait de leadership & warfare)
  • Professeur : "Oui excellente réponse... (sic...) Mais pourquoi ?"
  • Blonde 2 : "Parce que c'était important de pouvoir bien tout organiser pendant la guerre."
  • Professeur : "Oui bon, pour l'agriculture aussi, c'est pas pour ça qu'on a des livres d'agriculture". (This is a headshot)
Finalement, j'ai annoncé que c'était probablement parce que pendant la guerre il fallait que les soldats suivent leur général jusqu'à la mort. Il fallait donc baser son truc sur quelque chose de solide pour pousser les hommes à faire ça. Apparement il a bien kiffé ma réponse vu qu'il faisait tout le temps "Comme a dit Emile." Dommage que j'avais pas été au lit très tôt vu que je devais faire un travail pour la Belgique et que je le regardais sûrement avec des yeux vides de toute intelligence.

Sport & co

Cette section reste encore plus ou moins vide... Etant donné tous les travaux que je devais rendre pour la Belgique + quelques sites webs à finir, je n'ai pas eu trop l'occasion d'aller tester mes skis de fond (loué 40 € pour toute la saison... comme quoi on peut trouver des trucs bon marché à Oslo). Mais promis une fois que j'ai fait ça, je vous envoie des bonnes photos.

Sinon, j'ai été tester la station de ski. En gros y'a quatre-cinq pistes et un snow-park de malade. Dès que les caisses sont renflouées, je m'achète une dorsale et un casque pour tenter de gérer le défi 540°.

Enjoy the night

Il faut quand mêmes savoir que la "Cara" est proposée à 2€ et des chouquettes le litre. Si vous me passer l'expression, ça fait mal au fion.




Mais bon, les party's s'enchaînent quand même. Le jeudi est le jour où tous les étudiants sortent. Je me suis pointé là avec un polo, j'ai bien fait de pas prendre le pull à capuche. En gros, y'a même des pingoins qui sortent avec leur noeud pap', assez folklorique (ou pas...). Pour ceux qui ne aiment se fier aux rumeurs et qui sont un peu perdus : "Les Norvégiennes, elles sont chaudes ou pas ?" Je vous annonce que j'ai rarement vu pareille déchéance sexuelle sur le dance floor. En gros, tu as constamment quatre cinq couples qui s'entraînent pour le prochain record du monde d'apnée et une fois sur deux une fille qui se fait plaquer contre le mur, et ploter en publique. La prochaine fois je prends la caméra et je poste tout ça sur Pornhub.

Le saturday night fut moins dansant que la fois passée. Il faut dire qu'on avait eu l'entrée gratuite, mais en fait c'est 20 € pour rentrer dans un dancing... pas cool. Donc on s'est trouvé un bar pas cher, avec la bière à 5€, où on a passé une soirée bien sympathique. J'ai réussi à me faire offrir une bière par le barman, même les Norvégiens y croyaient pas :
  • Moi : "You give me another beer if I drink this beer in less than 3 sec."
  • Bartender : "What's the point ? What do I get. ?"
  • Moi : "I give you a great show, you give me a beer."
(... la conversation continue pendant 3 minutes, et se termine par "ouais non pas envie"). J'affone ma bière (à 5€ la bière, c'est un risky asset) et le type a finalement craqué... Première bière offerte ! La deuxième s'est réglée à l'affond régulier avec un Norvégien qui croyait pouvoir rivaliser avec un Français (il avait l'air d'avoir trop peur des Belges... j'ai menti sur ma nationnalité mais pour une bonne cause).

Conclusion

Conclusion de toute ça... Je commence à vraiment enjoyer l'erasmus, les détails pratique du début étant passé... Maintenant que j'ai plus de temps pour moi, je vais pouvoir sortir un peu visiter tout ça et aller faire du ski de fond (enfin !)

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Quelques paysages d'Oslo...

Je n'ai pas encore mon bon appareil... Mais un jour j'ai demandé à une Française, voyant les prix ahurissants, le froid qu'il régnait et les party's pas toujours faciles à trouver (du moins les pas chères...) "Mais qu'est-ce qu'on fout ici bordel ?"

Et elle de me répondre : "Mais pour le paysage bien sûr."

Je vous donne donc quelques photos prises par un autre Erasmus... Les miennes quand j'aurai mon appareil (lundi donc...)




























... Je vous raconte ma vie dans le prochain post !

Saturday night fever... et le reste !

mercredi 13 janvier 2010

Après mes articles qui se sont succédés à une vitesse effrénée, et après ce petit break de quelques jours, j'ai décidé de reprendre mon clavier à deux mains pour vous raconter les nouvelles norvégiennes.

Je commencerais tout d'abord par la saturday night, qui fut d'un très haut niveau. Après avoir cherché pendant 30 minutes l'appartement (on est arrivé en retard au rendez-vous parce qu'on avait attendu une fille au départ de nos kots), on arrive à la pré-soirée. Si 30 minutes pour trouver ne vous semble rien de prime abord, sachez que 30 mintues à -20°C rend tout de suite la chose plus tricky. Mais bon bref, on n'y est et on peut commencer à boire notre bière penard (qui est passée de 7°C à 2°C, btw... première fois que je mets mes bières près d'un radiateur).

J'ai finalement trouvé un Allemand digne de ce nom pour affoner. Si l'alcool est un lubrifiant social, l'affond noue des liens encore plus fort. Bref, voulant reprendre sa revanche, il m'a quand même offert deux drinks sur place, il apprit à ses dépends que plus un Belge a bu, plus vite il sait boire. En parlant de ça, près de la porte des chiottes je vois une table avec genre 14 verres de Vodka Redbull (vu le prix de la bière, je veux même pas savoir combien coût 14 verres de Vodka Redbull...) après un tchitchat rapide avec le type qui ressemblait décidemment à un mafioso pakistannais, je me casse de la table avec deux verres ! Il me les a donné of course, ça me serait pas venu à l'esprit de leur piquer (en fait ça m'est complètement venu à l'esprit, merci Benoît).

Croyez-moi, la Belgique a représenté ce soir là (bien que Clemie n'était pas là, shame on her !). Complètement ouvert le dance floor, et complètement squatté le podium (jamais dancé sur une pole, c'est assez marrant... ne vous inquiétez pas je ne le faisais pas seul comme un vieux gay !) où j'ai d'ailleurs pu montrer quelques mouvements basiques de Jump Style (de toute façon, je ne connais pas les non-basiques...) Enfin une soirée mémorable quoi (et je ne peux pas ajouter le "ou pas" étant donné que les prix restent bien haut...)

La sortie du club est pour le moins orginale. Tout d'abord, les -20 te font désaoûler comme il faut, et puis tu dois chercher un taxi pour rentrer chez toi. En gros, sorti du club un peu avant 3h, rentré chez moi vers 4h30... et rentré en bus (pour 50 NOK btw, je vous laisse faire la conversion).

Let's talk about business... Je commencerais par dire "Egalité des sexes mon cul". En gros j'ai un cours de Organizational learning ou on est 36, avec 4 garçons qui sont tous des exchanges students. Et quand je vous dis 32 filles, disons que 90% d'elles correspondent au stéréotype norvégien. En gros des blondes, plus ou moins bronzées (elles sont même pas crédibles avec les 5 heures de soleil par jour) mais cependant pas spécialement grandes. En parlant de leur couleur de cheveux, on peut bien sûr comprendre la pertinence de leur question et la qualité de leur réponse. Enfin, la prof rentrant également dans le stéréotype, ça n'a pas trop l'air de la déranger. A noter toutefois qu'elles ont déjà fait un total de ... 1 présentation ! Impatient de voir ce que leur deuxième présentation de leur vie va donner.

Je vous parlerai plus tard de tous ces cours quand j'en saurai un peu plus... Par contre je m'étonne de trouver la motivation d'aller à tous et je vous donne en spécial exclu la brand qui fait un carton en norvège : Moods of Norway ! Qui a dit que les Norvégiens étaient attachés à leur propre marque ?

Je vous laisse ici, vous êtes en train de vous demander quand je vais terminer, et comme je vous comprends Guy ! Encore beaucoup de choses à dire mais j'essaie de garder des bonnes choses pour chaque article.

Tchuss et live long & prosper !

Some news...

vendredi 8 janvier 2010

Petit passage à mon kot entre Ikea et le karaoké... Je profite que mes nouilles sont en train de chauffer pour écrire quelques nouvelles.

Premier cours mercredi passé : en gros on hallucine un peu en rentrant... Les chaises sont des chaises de bureau, mais plutôt genre 2.0 (on a trois réglages, je check la semaine prochaine pour trouver la position optimale). Les cours sont dix fois plus participatifs que chez nous, et d'ailleurs c'est clair que si on participe pas, on a des minus points. Aussi, on a déjà un assignement pour la semaine prochaine, le cours a l'air super intéressant (Brand management) mais c'est clair qu'il faut plus taffer qu'à Solvay (enfin, plus souvent surtout). Ah oui, j'ai déjà trouvé deux locaux pour faire notre travail, avec la fameuse phrase "Do you want a Belgian point of view ?" Même si elle n'est pas fameuse, elle le deviendra...

Je commence à connaître vraiment pas mal de gens... Et c'est plutôt sympa. Hier première murge en règle, 15 € pour les trois litres, ça fait mal au fion quand même. Enfin, c'est la rançon de la gloire. Of cours, la Belgique a représenté et toutes les personnes qui sont présentes savent que si certains pays peuvent nous battre en statistiques, en taquine pas un belge à l'affond (un Tchèque l'a appris à ses dépend en se faisant battre par Clemie).

Sinon je commence à m'adapter au Norwegian way of life. En gros tu prends cinq minutes pour t'habiller avant de partir : bonnet, buff, gants, rajouter une couche,... Même plus étonné de voir tout qui coute super cher et on a presque toujours une place assise dans le métro, assez sympa. Avec la carte prépayée, on a accès au web donc on peut checker facebook quand on veut ainsi que ses mails (ben quoi, c'est pas nouveau que je suis geek).

Chaque soir il y a un truc organisé par notre student union, ça cartonne beaucoup trop ! Par contre je suis chaud de lancer les mercredis de l'affond...

Enfin bref, ça coûte cher mais y'a plein de trucs à faire / voir, et ça cartonne complètement 2.0.

Pictures coming...

It's getting better...

mercredi 6 janvier 2010

On peut dire que tout commence à rentrer dans l’ordre... En partant faire du ice-skating, je reçois un appel : 
  • «Kfhdjs fjdksljk Emile Fyon fdjskflds fdsjklfjds ?»
  • «Could you speak English please ?»
  • «Of course...»

Il faut dire que ces Norvégiens parlent tous super bien anglais, il y a facilement moyen de se prendre une claque linguistique par un adolescent prépubaire. On a complètement l’impression de parler à des anglophones, et quand ils ne comprennent pas si le temps ou si l’eau est froide en été (water / weather), on se dit que c’est sans doute notre accent qui suck complètement (allez, pour l’excuse, j’étais dans un bar).

Enfin bref, trêve de racontage des mes exploits linguistiques, back to the Norwegian life. A la suite de cet appel, je me dois d’annuler mes projets d’ice-skating (rien ne sert de googler, c’est du patin à glace) pour attendre mes bagages qui sont finalement arrivées, à 23h30. Enfin, ça fait plaisir d’avoir ses affaires et de se dire qu’elles ne sont pas définitivement perdues.

Quelques petits mots sur la culture... Tout d’abord on peut appeler tout le monde par son prénom : j’ai imprimé la photo du premier ministre et j’espère le croiser dans la rue pour pouvoir lui dire «Hey Hans, it’s fucking cold isn’t it ?». Sinon on raconte également qu’ils sont assez timides, heureusement j’arrive à engager la conversation, après c’est toi qui a l’air con avec ton accent, mais il y a moyen de leur donner du rêve avec nos bières à 70 cents (oui je sais président, ça a changé, 75 maintenant...)

Au niveau du temps, il fait effectivement bien froid, entre -12 et -17°, Celcius évidemment. Quand j’ai reçu l’appel du peye qui m'amenait mes bagages, j’ai pris 5 minutes pour m’habiller : lacer les Caterpillar, mettre le bonnet, les gants, le buff,... même pour 3 minutes dehors, ça ne rigole pas. D’ailleurs même à l’intérieur il fait pas toujours chaud chaud. Pour éviter que des dégueulasses n’ouvrent pas leur fenêtre pendant tout l’hiver et meurent dans leur propre CO2, ils ont une réglementation qui oblige à faire des trous dans les murs. En gros, j’ai de l’air qui arrive en continue à moins de -10°C, directement injecté dans le radiateur. De quoi rendre rouge un écolo...

Pas de chauffage dans le commu, pas de chauffage dans la salle de bain. Enfin un chauffage au sol, à l’électricité, dans la brochure ils disent quelque chose genre «If you turn that fucking floor heater on, be prepared to pay, soab !». Bref, je me dis que pas grave, mes pieds sont froids pendant deux minutes.

Les gens sont nice, les erasmus assez open. Les Français et Chinois sont en surnombre... J’ai rencontré à peu près tous les types de la cellule internationale de leur student union (InSA pour les curieux) et ils sont super sympas. Quand on voit le temps qu’ils passent pour nous, on se dit qu’on a encore de la marge avant de dire qu’on croule sous le travail au cercle. Pour info, certains font des aller-retours kots-central station pendant trois jours pour organiser les pick-up.

Enfin, là je vais devoir me diriger vers les cours (la rédaction et la publication de cet article ne sont pas synchronisées), y’a l’air d’avoir des trucs bien poilants... On va donc affronter le froid norvégien. Rien qu’à écrire ça, j’ai déjà le corps qui grelotte.

See ya pour de nouvelles aventures !

Pour infos, prévisions d'aujourd'hui...



Show must go on...

lundi 4 janvier 2010

Allons donc, en voyant le retard de 30 minutes pour mon vol, je me suis dit que c'était la dernière couille qui arriverait de la journée... Quelle folie de sous-estimer le potentiel que ce voyage m'offrait.

A peine assis dans le siège devant ma Gate, voilà que le type annonce un retard de 40 minutes à la place de 30... qui finalement s'est transformé en une heure. Arrivé à Oslo, je check le ruban à bagage, un peu naïvement... Après 3 minutes, je me dis que je ferai bien de prendre un ticket pour la boucherie pour demander ce qu'il est advenu de mes précieux effets.





Sans grande surprise, ils sont restés en Belgique... bref, la chance était décidemment de mon côté. Heureusement j'avais mon sac de couchage dans mon handluggage... ce qui ne m'a pas empêché de me réveiller trois fois pendant la nuit en me disant que ça caillait quand même bien sa mère dans ce lit, en cherchant s'il n'y avait pas un thermostat caché. Il faut tout de même savoir que malgré le climat proposant des douces températures, notre commu est dénué de toute source de chaleur (à part les deux plaques électriques - god damned - et le four).

Allez, je vais mettre quelques petits sourires sur ce tableau noir... On a un peu visité la ville qui a l'air pas mal du tout (surtout de nuit en fait) et fait quelques shopping. Mais tout s'est drastiquement amélioré à la soirée de rentrée. Tout d'abord on a rencontré des chinois qui avaient l'air assez cool (Laurent, je vais leur passer ton adresse mail, ils vont faire un trip en Belgique), puis j'ai switché vers un Canadien-Allemand, après réflexion je n'aurais pas trop du. Mais en passant par deux locales qui nous ont expliqué comment se procurer du bon saumon fumé (Au Ica (nom de magasin), pas au Kiwi (encore nom de magasin), qu'on peut être cons parfois) on a finalement complètement sympathisé avec les membres ISA, le cercle local.

Bref, j'ai pas mal de numéros qui ne demandent qu'avoir le mien une fois que j'aurai une carte norvégienne.

Quelques photos...





Pizza mangée... Sans couverts ! Ben oui, sinon y'a pas de fun (prochain trip à Ikea)





Mes nouvelles pantoufles... Et qui a dit qu'on comprennait le Norvégien écrit si on parlait le flamand ?





La Carslbergh, divisez par 8,2 pour avoir le prix en Euro... Je vous laisse faire le calcul, it's killing me !


PS : La bière est vraiment hors de prix, c'est pas pour du rire... 5€ en happy hour ! J'ai réussi à m'en faire offrir une... je reste confiant pour la suite !

Tu veux de la boulette ? Voilà de la boulette...

dimanche 3 janvier 2010

Cela fait un petit temps que je me demande ce que je vais faire... Mais je me dis que l’info a déjà bien filtré et que finalement tout se sait.

Me voilà donc dans le terminal, à l’instar de Tom Hanks, depuis cinq heures maintenant... Ce n’est pas que je voulais commencer mon périple par une imprégnation profonde des transports aéronautiques, mais plutôt que, disons-le simplement, j’ai raté mon avion comme un gros boulet.




D’ailleurs j’assume l’entière responsabilité de mes actes et vous dit dès maintenant que vous pourrez vous moquez une fois devant moi de mon exploit (mais pas plus, faut pas abuser,... et puis en préparant ça pendant cinq mois, vous aurez bien l’occasion de faire ça bien).

L'histoire n’est pas tellement longue mais plutôt conne, je me passerais donc de la raconter. Mais bon, finalement c’est encore cool... Etant donné que j’avais acheté un ticket B.flex®, j’ai pu avoir un nouveau ticket sans frais supplémentaire. Les gens qui sont sensés m’accueillir là-bas m’attendraient apparemment toujours (je me suis dit que les prévenir serait sympa), ce qui m’empêchera finalement de dormir nu (pourquoi nu ?) dans la rue à -20°c, de quoi définitivement rivaliser avec nos amis de l’Est.

Bref, le hotspot wifi, ça coûte cher (obligé pour envoyer un mail pour prévenir les gens sur place). En plus ils utilisent une formule qui propose les 23 heures suivantes aussi chères que la seule première, ce qui fait que finalement on prend le pack au double du prix de ce qu’on a besoin.

Mon vol est donc annoncé à 20h, mais je sens que la chance tourne à nouveau de mon côté en annonçant un retard de 30 minutes...

Désolé, je sais que j’avais annoncé le prochain message en terres étrangères... Bien que je suis officiellement dans un no-land place, le prochain sera en Norvège. Enfin, j’espère !

Clôture et préparatifs

vendredi 1 janvier 2010

Me voilà donc à la veille de prendre l'avion pour Oslo... Sorti de mon dernier examen il y a deux jours, comme le disent nos amis de l'est, c'est tight pour les préparatifs.

Heureusement, mon kot a été quand même assez vite vidé... C'est un temps record de cinq heures qui a été établi. J'ai pu retrouver mon vieux plumier que je croyais perdu lors de mon dernier examen de physique (Qui a dit que j'avais pas d'ordre ?) et des fluos bien rangés dans la boîte adéquate, ceux-là même que s'ils avaient été découverts plus tôt m'auraient épargné un achat de nouveaus surligneurs pour colorer cette douce pré-session.

Je dois encore rapidement me renseigner pour savoir la quantité d'alcool que je peux prendre. Le guide du routard va dans le sens des témoignages concernant la consommation à des prix prohibitifs d'alcool. Cependant, avec ces deux dernières soirées et ce nouvel an décidemment bien arrosé, j'espère que l'ethanol sera stocké quelque part pour pouvoir le ressortir à un moment opportun. De toute façon, je compte bien trouver le réseau de distribution d'alcool qui doit exister en Norvège,... l'Al Capone local quoi.

Programme de mon dernier jour belge : un peu de shopping pour m'acheter des trucs un peu plus chauds, parce que je vais décidemment me geler les miches là-bas. On m'a dit de prendre des bas, j'ai trouvé un modèle pas mal (voir l'illustration), ça a l'air pratique on doit même pas les retirer quand on doit pisser...

En tout cas le spirit est là, je l'ai annoncé et c'est avec plaisir que je représenterai la Belgique chez nos amis Nordiques.

Prochain message en terres inconnues...